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Laurent Lefebvre,
Candidat au poste de Recteur

Originaire de la région de Mouscron, terre de rencontres langagières, économiques et culturelles, j’ai très tôt eu le goût de l’interrelationnel et de l’ouverture à autrui. C’est donc assez naturellement que je me suis orienté vers des études dans le domaine de la Psychologie et des Sciences de l’éducation à l’Université de Mons-Hainaut, obtenant tout d’abord une licence, puis une spécialisation en sciences du langage et enfin un doctorat en sciences psychologiques et de l’éducation. Très rapidement, j’ai porté un intérêt particulier, peut-être même devrai-je dire une passion, pour le cerveau, siège de nos comportements humains.

Après deux séjours postdoctoraux, l’un à l’Université de Bordeaux, l’autre au Centre de Recherche – Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal, j’ai eu l’occasion en 2012 de prendre la direction du service de Psychologie cognitive et Neuropsychologie de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education (FPSE), amorçant la mise en place d’un parcours de formation dans le domaine, et le développement d’un champ d’expertise scientifique alors novateur à l’UMONS, celui de l’étude de l’altération des processus cognitifs consécutifs à un vieillissement pathologique. Explorer le cerveau humain, mais surtout promouvoir une recherche orientée vers une meilleure compréhension des difficultés rencontrées par les personnes présentant des troubles cognitifs, afin de pouvoir leur offrir des soins adaptés, faisait écho à une conception de la recherche scientifique que j’affectionne particulièrement, alliant recherche fondamentale et appliquée. Œuvrer par ailleurs au mieux-être des personnes fragilisées correspondait parfaitement à ma conception humaniste de la société.

 

Afin d’approcher la complexité inhérente à l’étude de l’Humain, il m’est ensuite apparu évident de promouvoir une démarche résolument interdisciplinaire ; j’ai ainsi cofondé avec plusieurs collègues issus d’autres facultés de l’UMONS un centre de recherche, le Centre Interdisciplinaire en Psychophysiologie et Electrophysiologie, qui aujourd’hui regroupe des chercheuses et chercheurs relevant des sciences humaines, des sciences de la santé et des sciences de l’ingénieur, toutes et tous convaincus de l’importance de ces partenariats. Au-delà de ces collaborations internes à l’UMONS, j’ai également tissé un réseau dense de partenariats institutionnels dans notre région (notamment via le Pôle Hainuyer, avec les universités partenaires, les Hautes Ecoles (Haute Ecole Condorcet, la Haute Ecole en Hainaut et la Haute Ecole Louvain en Hainaut), les Ecoles supérieures des Arts et les établissements d’Enseignement pour Adultes), au niveau national (avec les autres universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ULB, ULiège, UCLouvain, UNamur) et de Flandre (KUL, UGent et VUB)), et à travers le monde (Canada, Grèce,

 

France, Suisse, Congo, Algérie, entre autres), enrichissant mon approche scientifique et pédagogique, tout en façonnant une vision orientée mutualisation et collaboration.

Depuis mon arrivée à l’UMONS il y a trente ans, j’ai eu le plaisir et l’honneur d’assumer de multiples fonctions institutionnelles : représentant du personnel scientifique, membre de plusieurs conseils (Faculté, Institut, Commission doctorale, Conseil de recherche), vice-président de l’institut Santé et Doyen de la FPSE pendant 8 ans. Je suis actuellement Vice-Recteur à l’enseignement, à la formation continue et en alternance et aux partenariats académiques. Toutes ces expériences ont contribué à me forger une connaissance transversale approfondie de l’institution et des composantes de notre communauté, des facultés, des écoles et des services administratifs. Elles m’ont permis de prendre la mesure des besoins et spécificités des secteurs et des sites, qu’ils soient montois ou carolorégiens.

Fier aujourd’hui de mon parcours de vie professionnel intrinsèquement lié à mon Institution, j’ai à cœur de pouvoir investir dans les prochaines années toute mon énergie à sa croissance et son renforcement, afin d’offrir au Hainaut et au-delà, une Université humaine, sociale et d’excellence, que notre région mérite amplement. Après une phase de croissance extraordinaire depuis la création de l’UMONS, il est temps de consolider nos bases, faire fructifier le travail d’essor porté par nos précédents recteurs, afin d’assurer à toutes et tous un cadre de travail et d’étude épanouissant, à la hauteur du Projet UMONS tel qu’ambitionné depuis 2009, à savoir offrir un enseignement de qualité, promouvoir la recherche et l'innovation, et favoriser un environnement inclusif et stimulant pour les étudiants et le personnel.

Laurence Ris,
Candidate au poste de Première Vice-Rectrice

« Le monde est ma tribu », ce slogan du festival mondial du folklore de Saint-Ghislain, résonne dans mon cœur et dans ma tête. Il n’est pas de lieu qui ne mérite d’être vu, pas de peuple qui ne mérite d’être connu.

Arrivée à l’Université de Mons-Hainaut en 1990, c’est au travers de mon parcours universitaire que j’ai pu m’ouvrir au monde tout en consolidant mon ancrage belge et hainuyer. C’est dans cet environnement à la fois chaleureux et exigeant, modeste et fier, familier et en évolution permanente, que j’ai pu diversifier mon parcours, saisir mille et une opportunités et me sentir chez moi.

Passionnée par les sciences du vivant, je me suis orientée naturellement vers la biologie, avant de me spécialiser dans les neurosciences au travers d’une thèse de doctorat et de séjours post-doctoraux à Paris et à Londres. Devenue chercheuse qualifiée puis maître de recherche auprès du Fonds National de la Recherche Scientifique (F.R.S.-FNRS) en 2003, j’ai pu me consacrer temps plein à la recherche pendant 10 ans, avant de devenir chargée de cours puis cheffe du service de neurosciences de la Faculté de Médecine, Pharmacie et Sciences Biomédicales (FMPB) de l’UMONS en 2013.

Mon parcours s’est alors enrichi d’activités orientées vers la société, telles que la dissémination des connaissances, la participation à de nombreux comités et associations scientifiques et la coordination de projets de coopération internationale. Je me suis également progressivement impliquée dans les structures de gouvernance de l’université.

J’ai ainsi été vice-doyenne de la FMPB de 2016 à 2022 et suis vice-rectrice aux relations, mobilités et coopération internationales depuis 2022.

Du point de vue de la recherche, je me suis attachée au cours des dix dernières années à développer la visibilité internationale du laboratoire de neurosciences qui est reconnu pour son expertise dans l’étude des propriétés électriques des neurones, à renforcer les collaborations internes et externes, à soutenir les jeunes chercheurs doctorants et post-doctorants en diversifiant les sources de financement et à ouvrir le champ de la recherche à l’interdisciplinarité au sein des Instituts de recherche de l’UMONS.

Du point de vue de l’enseignement, je donne des cours fondamentaux et spécialisés de la première année de bachelier à la seconde année de master. J’attache une grande importance à la relation pédagogique et à la qualité de la transmission des connaissances, en essayant d’adapter les supports aux objectifs pédagogiques et au contexte. La bienveillance et le respect réciproque sont au cœur de mon enseignement que je souhaite évolutif et participatif.

 

Je suis par ailleurs très attachée au contact avec le grand public, à la transmission des savoirs et à l’importance de la culture comme vecteur de sens, de bien-être et de solidarité.

En tant que vice-doyenne, puis vice-rectrice, j’ai eu l’occasion d’entrer en contact avec de nombreuses personnes et de découvrir de nombreux aspects de notre institution, de prendre de nouvelles responsabilités et de gérer des projets multidimensionnels. Cela m’a donné envie d’en savoir plus et de contribuer davantage à cette mécanique vivante extrêmement complexe et sensible qu’est l’UMONS, chaleureuse et ambitieuse, accueillante et rayonnante.

L'équipe

Ce programme a été co-construit en équipe et est le fruit d'un grand nombre de rencontres et de discussions. Ce projet, s'il est soutenu par la communauté, pourra voir le jour grâce à l'engagement de quatre personnes prenant en charge quatre vice-rectorats thématiques

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Originaire de la région, née à Mons, ayant grandi à Obourg et établie à Masnuy-Saint-Jean. J’ai effectué mon parcours scolaire à Soignies et universitaire à Mons, en passant par de nombreuses années à l’académique de musique. Je suis ingénieur civil mécanicien de formation, diplôme obtenu à la Faculté Polytechnique de Mons (FPMs) en 1992. Ma carrière universitaire a débuté dès la fin de mes études avec un poste de chercheuse (FSR) au sein du service de Thermique et Combustion. Suivi par un mandat IRSIA/FRIA pour étudier la modélisation des transferts thermiques combinés dans des structures complexes (sujet de ma thèse de doctorat). J’ai ensuite eu l’opportunité d’obtenir un mandat d’assistante, rapidement converti en poste définitif de 1ère assistante en 2002. Nommée chargée de cours en 2005, professeur en 2013 et enfin récemment professeur ordinaire en 2024. J’ai eu la chance de pouvoir évoluer dans un environnement accueillant et stimulant, le service de thermique et combustion, dont je suis l’actuelle cheffe de service. Dans cet environnement, j’ai développé des activités de recherche et de services dans le domaine de l’énergétique des bâtiments principalement (PEB – performance énergétique des bâtiments -, bâtiments passifs, simulation du confort dans les bâtiments, modèles simplifiés, ...). Dès que j’en ai eu la possibilité, dès mes premiers mois de chercheuse au sein du laboratoire, j’ai souhaité m’investir dans la transmission des connaissances auprès des étudiants : réaliser une carrière de chercheuse pure ne correspondait pas à mon ADN. De séances de travaux pratiques aux exercices dirigés, j’en suis arrivée à une charge de cours cohérente, mêlant des cours de base de thermique dispensés à tous les bacheliers ingénieurs civils (y compris les Bacheliers ingénieurs civils architectes) à des cours plus avancés dans le domaine de la climatisation ou de l’énergie solaire. Cette charge cohérente et en lien avec mes activités de recherche me passionne au quotidien. Enfin, et dès mon entrée à la FPMs comme étudiante, je n’ai eu de cesse de m’investir dans le fonctionnement de l’institution qui m’a accueillie : déléguée étudiante, représentante du personnel scientifique, présidente de commission de diplôme (en bachelier et en master), vice-doyenne et actuellement doyenne de la Polytech. C’est donc assez naturellement que je souhaite continuer à mettre mon énergie à disposition de la collectivité en tant que vice-rectrice à l’enseignement, un des aspects essentiels de la vie universitaire et qui compte beaucoup pour moi. Les étudiants sont les premiers bénéficiaires de l’enseignement universitaire, il est donc assez cohérent de proposer la combinaison de l’enseignement et des affaires étudiantes au sein d’un même vice-rectorat.

Véronique Feldheim

Candidate au poste de Vice-Rectrice à l’Enseignement et aux Affaires étudiantes

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Christine Michaux

Candidate au poste de Vice-Rectrice aux Relations internationales

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti le besoin de découvrir d’autres horizons, d’explorer des lieux nouveaux, d’observer des modes de vie et des manières d’interagir différentes, de comprendre d’autres façons de parler et d’écrire. Cette curiosité, nourrie par des lectures allant de Hergé à Nicolas Bouvier en passant par Joseph Kessel, s’est rapidement vérifiée dans mes choix d’études. Au lycée, ma première découverte marquante fut celle du grec ancien et de son alphabet. J’ai pourtant poursuivi mes études en latin-maths. Mais après un séjour d’un an dans le Canada anglophone, c’est vers la linguistique et les langues que je me suis tournée. Le cursus que j’ai suivi à l’Université Libre de Bruxelles avait la particularité de combiner une formation approfondie dans toutes les disciplines de la linguistique avec l’apprentissage de trois langues issues de familles linguistiques distinctes. C’est ainsi que j’ai étudié l’anglais, le russe et l’espagnol, et que j’ai eu la chance d’effectuer un long séjour à l’Université Lomonossov de Moscou. Parmi les disciplines linguistiques, c’est la sémantique qui m’a particulièrement attirée : l’étude du sens, les phénomènes de catégorisation et de conceptualisation ont très vite constitué le cœur de mes intérêts scientifiques. Ma carrière académique, elle aussi, m’a fait découvrir différentes réalités universitaires. Après mes études, j’ai débuté ma carrière à l’Institut Montefiore de l’ULiège, seule linguiste au milieu d’ingénieurs informaticiens, sur un projet de recherche sur la sémantique des langues naturelles. À la fin du projet, j’ai rejoint l’ULB en tant qu’assistante. J’y ai réalisé un doctorat en sémantique cognitive, portant sur les liens entre expressions figées, métaphores et construction du sens, suivi d’un postdoctorat de quatre ans. C’est ensuite à l’École d’interprètes internationaux que j’ai poursuivi mon parcours. J’y ai enseigné la langue anglaise et la civilisation britannique, avant de me spécialiser progressivement dans des disciplines plus proches de mes préoccupations linguistiques telles que la terminologie, la traduction scientifique, la linguistique appliquée et l’analyse du discours. Ces compétences m’ont permis d’encadrer plusieurs doctorats dans des domaines divers de la linguistique, notamment en phonétique, en sémantique et en pragmatique. Mes dernières recherches se situent au croisement de la recherche appliquée et de la pratique professionnelle. Au travers de l’analyse des processus cognitifs et discursifs, elles contribuent à la réflexion sur les représentations mentales et la construction du sens. Parallèlement à mes activités d’enseignement et de recherche, j’ai souhaité prendre une part active à la création puis au développement d’une faculté de Traduction et d’Interprétation. J’ai ainsi fondé un service de recherche en terminologie et en traduction spécialisée lors de l’intégration de l’EII à l’UMONS. Plus tard, j’ai exercé les fonctions de vice-doyenne, avant d’être élue doyenne en 2018. En 2022, j’ai repris la direction du Centre de Langues Vivantes, aujourd’hui Service Langues et Internationalisation. C’est à cette même période qu’a commencé mon implication dans EUNICE, en tant que coordinatrice des enseignements en langues au sein de l’Alliance. Ce qui motive au quotidien mon investissement facultaire, c’est avant tout la possibilité de faire vivre et évoluer la faculté, d’en avoir une vision globale, de donner du sens aux actions de chacun et d’impulser une direction collective, tout en veillant à maintenir un équilibre entre les personnes. Ces nombreuses années au service de la faculté et de l’institution m’ont aussi appris l’importance de l’adaptabilité face aux imprévus et de la capacité à relever les défis. Qu’elles se concrétisent sous la forme de mobilités étudiantes et enseignantes, de partenariats académiques, de projets de recherche transnationaux ou de collaborations institutionnelles, les relations internationales sont un levier essentiel pour enrichir les pratiques, renforcer les compétences et inscrire notre université dans une dynamique globale. C’est dans cette perspective que je souhaite aujourd’hui mettre mon expérience, ma vision et mon engagement au service de l’UMONS en tant que vice-rectrice aux relations internationales. Convaincue que l’ouverture au monde est une condition de notre vitalité académique, je suis prête à relever ce nouveau défi avec rigueur, enthousiasme et sens du collectif.

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Rony Snyders

Candidat au poste de Vice-Recteur à la Recherche, l'Innovation et à l'Entrepreneuriat

Originaire de la région louviéroise et fils d’instituteurs, j’ai toujours été animé par le désir de comprendre le monde. Grandir dans une famille d’enseignants m’a aussi convaincu très tôt de l’importance essentielle de la transmission. Après avoir longtemps hésité sur l’orientation de mes études, le choix des sciences, et plus particulièrement de la chimie, s’est imposé à moi, grâce, entre autres, à l’influence d’enseignants passionnés rencontrés à l’athénée provincial de La Louvière. J’ai ainsi entamé en 1994 une licence en chimie à l’Université de Mons-Hainaut, avec l’idée première de devenir professeur, dans la continuité presque naturelle de mon histoire familiale. Mon parcours académique m’a progressivement amené à développer mes compétences en recherche. À l’obtention de mon diplôme, j’ai accepté un poste d’assistant qui me permettait d’allier mes deux centres d’intérêt : enseigner et comprendre. Durant six années, j’ai eu l’opportunité unique de combiner ces deux activités et de préparer un doctorat, obtenu en 2004. C’est à travers cette thèse que s’est affirmé mon intérêt pour les technologies plasma appliquées aux matériaux, un domaine stimulant à la croisée de la recherche fondamentale et de ses applications concrètes. Pour moi, recherche scientifique rime avec ouverture, partage et collaboration ce que j’ai cristallisé à travers mon parcours. Déjà durant ma licence, j’ai effectué un séjour Erasmus en Italie, avant de passer plusieurs mois en Suède dans le cadre de ma thèse. Après mon doctorat, j’ai poursuivi ce que j’aime appeler mon « compagnonnage scientifique » grâce à deux séjours postdoctoraux à l’École Polytechnique de Montréal et à la RWTH Aachen, notamment grâce à un mandat du FNRS. Ces expériences m’ont permis d’élargir mes horizons, de renforcer mon expertise auprès de chercheurs de renommée internationale et de tisser un solide réseau de collaborations. De retour à Mons en 2007 en tant que chargé de cours, j’ai pu développer mes activités d’enseignement et de recherche à la Faculté des Sciences. En 2009, j’ai créé le service Chimie des Interactions Plasma-Surface (ChIPS) qui est étroitement lié à Materia Nova, l’un de nos UMICS. Dans ce cadre, j’ai noué au fil des ans de nombreuses collaborations, tant académiques qu’industrielles, en Belgique et à l’international. Ces échanges m’ont montré combien la recherche universitaire constitue un levier puissant pour le développement de son territoire. En matière d’enseignement, je m’attache à transmettre à mes étudiants non seulement des savoirs fondamentaux et spécialisés en physico-chimie, en chimie des matériaux et en sciences des plasmas, mais aussi la conviction que les sciences jouent et joueront un rôle clé dans la résolution des grands défis de notre temps en conjuguant rigueur et plaisir d’apprendre. Peu à peu, mon parcours s’est enrichi de responsabilités au sein de l’université et en dehors. J’ai ainsi été conseiller pour les affaires interrégionales auprès de la vice-rectrice aux partenariats (2019-2022), coordinateur de l’Université Européenne EUNICE pour l’UMONS (2023-2026), et président de l’Institut Matériaux depuis 2024. Par ailleurs, je représente l’UMONS dans plusieurs conseils d’administration, contribuant ainsi activement à son rayonnement. Au fil de ce parcours riche et épanouissant, j’ai appris à quel point rigueur scientifique, coopération internationale, interactions humaines et ancrage régional sont essentiels à la recherche. C’est dans ce va-et-vient permanent entre proximité et ouverture, entre transmission et passion, que je trouve du sens et que je souhaite continuer à contribuer, à mon échelle, à la dynamique ambitieuse de l’UMONS notamment dans le domaine de la recherche.

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Chantal Scoubeau

Candidate au poste de Vice-Rectrice à la Vie communautaire et aux Transitions

L’humain... c’est ce qui a guidé, très souvent, les décisions que j’ai prises... Tout d’abord pour m'orienter vers les « sciences humaines » dans ma formation d’ingénieur de gestion et ensuite dans ma volonté de rester au sein de l’université pour y mener à son terme un doctorat en Sciences de Gestion. Le travail en équipe, la mise en commun des énergies pour arriver à un but commun, la dimension humaine de l’Université mais aussi, certainement, la reconnaissance des opportunités offertes (et dont j’ai pu profiter) au sein de la région ont naturellement conduit à ce que je m’investisse au sein de notre institution. Ce fut fait, dans un premier temps, au niveau facultaire, en prenant la tête de plusieurs groupes de travail pour finalement assumer la fonction de Doyen pendant 8 ans, mais aussi, en parallèle, au niveau de l’Université en qualité de représentante du personnel scientifique au CA puis peu à peu en étant présente au sein d’une multitude de conseils ou commissions sans oublier de multiples interactions avec les plus jeunes au travers de l’Université des Enfants à Charleroi et de l’Université des Enfants à Mons. Pourquoi un intérêt pour la vie communautaire et les transitions ? Pour les richesses et les opportunités que cela procure. Dans mes recherches, c’est un aspect qui m’a souvent fortement attirée. J’ai, en effet, travaillé sur la réappropriation par les habitants de petits espaces urbains peu ou mal utilisés afin de recréer une vie en ville (Projet Interreg IVB Livelycities) et également sur la consultation citoyenne (projet Wal-e-cities). Au sein de l’Université, je suis active à Mons ainsi qu’à Charleroi depuis 1993 (enseignant tout d’abord en horaire décalé puis depuis 20 ans en cours du jour). J’ai donc une connaissance de ces deux sites tout aussi importants l’un que l’autre pour le développement de notre université. Toutes ces fonctions m’ont permis de rencontrer beaucoup d’acteurs de notre belle institution, tous importants, tous différents mais tous guidés par la volonté de faire grandir leur université. Si je reviens à mon côté « marketing » (c’est ma discipline de base), une compagnie aérienne disait en son temps « faisons du ciel le plus bel endroit de la terre » ... Pourquoi ne ferions-nous pas, ensemble, de l’Université de Mons la plus belle des universités ?

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